Chaque année, le Centre culturel de l’entité fossoise vous propose DEUX ateliers Théâtre toujours en collaboration avec le Théâtre des Zygomars, pour les enfants de 9 à 12 ans.
Cette année, les ateliers se déroulent du 6 Octobre 2021 au 1er avril 2022, (jusqu’à la fin du 2ème trimestre scolaire), pour deux groupes d’enfants de la 4ème à la 6ème Primaire: le premier atelier le mercredi de 13h30 à 15h30, le second atelier de 16h00 à 18h00, dans la nouvelle salle polyvalente de la Maison rurale, Espace Winson, rue Donat Masson, 22 à Fosses-la-Ville.
Les deux ateliers se clôturent par les représentations du spectacle commun la semaine avant les vacances de Printemps : avec 2 représentations tout public: les mercredi 30 Mars 2022 à 19h30 et vendredi 1er avril à 20h30 mais aussi des représentations scolaires pour près de 500 enfants des écoles de toute l’entité.
Le prix de l’atelier cette année est fixé à 120 € (100€ pour l’inscription aux ateliers du 2e enfant de la meme famille).
Le nombre de participants est limité à 20 enfants pour ces deux ateliers.
Le calendrier complet et le formulaire d’inscription 2021-2022 à télécharger ici:
Le Conseil Communal des Enfants avait
choisi de travailler sur la thématique des arbres. Une thématique
particulièrement passionnante mais difficile à aborder cette année, vu les
conditions bouleversantes que nous avons traversées. Joannie et moi n’allions
pas baisser les bras, nous avons su nous adapter !
Après concertation avec les parents, nous
avons osé la visio-conférence avec les enfants (sous la surveillance possible
des parents). Et finalement nous en tirons, contre toute attente, un bilan
assez positif. Tellement positif que nous allons le prolonger l’an prochain.
Oui vous avez bien entendu, l’année prochaine une partie des CCE continueront
en visio-conférence. Mais une partie seulement, je vous rassure… ce
dispositif nous a permis, à moindre coût, de doubler la fréquence de nos
ateliers, et de créer une interaction très positive avec les parents.
Et lorsque dès le mois de mars nous avons
pu enfin nous retrouver en réel (je déteste le mot présentiel excusez-moi)
notre plaisir était intact, voire grandi. On peut donc constater par
l’expérience que les visio-conférences n’ont en rien affaibli la force des
rencontres. Nous avions, à cause de l’interdiction de nous réunir, accumulé du
travail en retard sur notre thème. Du coup, dès que cela a été possible, nous
avons multiplier les occasions de sorties, comme dans un train d’enfer, un vrai
TGV mais dans sa version omnibus.
Les enfants ont ainsi rencontré les
architectes paysagistes du parc Winson avec qui ils ont expliqué leur vision du
parc idéal. Ils ont même dessiné l’empreinte du mur de briques qui ceinture le
parc afin de styliser quelques unes des prochaines productions de ce bureau
d’études. La rencontre avec Etienne Cellier s’est rapidement transformée en
leçon de botanique, car ce passionné a transmis quelques uns de ses savoirs aux
enfants d’un naturel curieux. Ils ont pu aussi, dans ce même espace dessiner la
carte des meilleures balades, et entendre conter la merveilleuse histoire de
l’homme qui plantait des arbres.
Les semaines suivantes les ont conduit
jusqu’au Lac de Bambois où des nombreuses animations tant didactique que
ludique les ont attendues. Et connaissant leur soif inextinguible de savoir,
nous les avons fait rencontrer Quentin Ledoux dans son verger. Ce Fossois
d’adoption, certains le connaissaient
déjà grâce aux produits de la ferme du coin-coin, ou par ses formations
qu’il dispense avec amour sur la taille et l’entretient des arbres fruitiers.
Depuis les visio-conférence nous avions
pris l’habitude de conclure nos séances par
un débat philosophique où les jeunes conseillers sont invité à donner
leur opinion sur des sujets de fond qui questionnent notre société. C’est donc
dans cette optique que s’est terminé la rencontre avec Gaetan De Bilderling,
notre bourgmestre pour la clôture de cette année académique s’est prêté aux
1001 questions que les enfants lui ont posées … sur « la
responsabilité ». Un débat passionnant où la sagacité des enfants et
l’intimité de cette rencontre en cercle fermé a permis des échanges … sans
langue de bois !
Cette 19e année de nos ateliers théâtre a encore été marquée par les mesures sanitaires pour lutter contre le coronavirus ! On se souvient que le spectacle « Bienvenue à Chasse-Peur » préparé par les ateliers de 2019-2020 n’avait pu être présenté au public, stoppé net dans sa dernière ligne droite par le confinement total. Les ateliers 2020-2021 ont vécu pas mal de péripéties ! Reprise en septembre, interruption en octobre, modification du texte et redistribution des rôles; balloté entre salle du Bosquet, ancienne salle de l’hôtel de ville et enfin la découverte de la nouvelle salle de la maison rurale ! Et puis les représentations reportées de mars à avril, d’avril à mai… Tout cela dans l’espoir de pouvoir le jouer devant un public, même restreint et dans toutes les règles sanitaires respectées… Mais l’espoir des enfants s’est effondré. Il fallait se rendre à l’évidence, ils ne pouvaient jouer devant du public…Qu’à cela ne tienne, il n’était pas question pour notre équipe de ne pas arriver au terme de cette folle aventure pour une 2ème année consécutive! La décision a donc été prise de relever un autre défi et de les faire jouer face caméra ! Un nouvel exercice : passer des planches au cinéma ! Le 5 mai 2021, les enfants des ateliers ont joué face caméra « Bienvenue à Chasse-peur » et une captation professionnelle a été réalisée, pour être ensuite montée et diffusée aux parents et aux enfants des écoles. Bravo à tous nos jeunes comédiens en herbe d’avoir relevé tous ces défis, en respectant depuis le début toutes les règles sanitaires.
Le pitch:
En 2020, après Jésus-Christ, toute la Belgique est colonisée par le progrès, la vitesse et le rendement. Toute ? Non ! Un petit village d’irréductibles gaumais résiste encore et toujours à l’envahisseur. A Chasse-Peur, il n’y a qu’une épicerie, une église et son cercle Sainte-Martine, seul bar du village, un restaurant et une école. Une bande de copains, s’ennuie sec. Il n’y a pas grand chose à faire dans ce village. Pour s’occuper, ils décident de faire croire aux habitants que les extraterrestres ont débarqué. Déguisé en extraterrestres, ils sortent la nuit pour faire tout un tas de bêtises :(libérer les animaux des fermes, tondre un cercle de culture dans le jardin d’un voisin, déplacer les nains de jardins, dégonfler les pneus des véhicules, murer une porte… Un soir, alors qu’ils préparent une énième bêtise dans les bois, ils sont témoins d’un accident de voiture et voient le conducteur et un complice charger un corps dans le coffre… Leur imagination s’emballe : c’est sûr, le restaurateur sert des humains en plat et tous les habitants sont cannibales.
Texte et Mise en scène : Matthieu Collard et Mélodie Valemberg, assistés de Brigitte Romain
Une collaboration du Centre culturel de l’entité fossoise et du Théâtre des Zygomars Avec le soutien de la Ville de Fosses-la-Ville, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Province de Namur
Du 17 au 29 août nous avons encadré douze jeunes fossois pour le projet
« Eté solidaire ». C’est une opération chapeautée par la Région
Wallonne qui vise à renforcer la solidarité des jeunes envers les citoyens.
Toutes les activités menées pendant ces deux semaines ont été réfléchies pour
embellir notre commune et pour donner aux jeunes une première approche du monde
du travail. Il ne s’agit pas ici d’un stage mais bien d’une première expérience
du monde professionnel. Les participants ont été sélectionnés lors d’un
entretien d’embauche devant un jury parfois un peu intimidant pour eux (bien
que fort sympathique), ils ont alors signé un premier contrat de travail avant
de se frotter à la vie active.
Le programme était bien chargé et il a été bouclé haut la main par les
participants, Ludo du service environnement nous confirme « Ca fait six ans que je
fais Eté Solidaire et chaque année les jeunes sont motivés, en fait c’est pas
compliqué quand on fait les choses avec eux et qu’on leur donne les bons
outils, quand on est à leurs côtés et qu’on leur explique comment ça marche,
ils font le boulot et il le font bien ». En préparant les activités,
nous, les encadrants technique ou pédagogiques, avons veillé à proposer
diverses activités qui touchent l’ensemble des fossois, valorisantes pour les
jeunes et qui permettent de trouver un juste équilibre entre réalisations
manuelles et créativité. Notre équipe était composées de partenaires communaux,
de l’AMO et du Centre Culturel.
Limités par les mesures sanitaires, nous avons établi notre campement aux jardins partagés « Le légumier de Bebrona », majoritairement en extérieur. Nous y avons réalisé un Pré fleuri avec des graines de plantes de nos régions sélectionnées pour attirer les abeilles. Les jeunes en plus de manier la pioche et la pelle ont pu découvrir le fonctionnement d’une ruche et comprendre le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation. S’en est suivi un débat sur la place qu’occupe l’homme et son rapport à la nature. Faut-il dompter l’environnement qui nous entoure ? Quelle place laisser à la biodiversité ?
Les réponses n’étaient pas tranchées mais il y a un point sur lequel les
jeunes étaient d’accord, notre région est belle et il faut la protéger. Armés
de cette conviction, de gilets réfléchissants et de pinces pour ramasser les
déchets, nous avons fait deux sorties « nettoyage
des bords de route ». Nous
avons ramassé un nombre incalculable de canettes et divers objets
hétéroclites ; une tête de cheval en plastique, des jantes de voitures, un
appareil à raclette, une trottinette,… Une partie de ces déchets ont été triés,
nettoyés et accroché à une structure métallique géante en forme de cœur. La sculpture cœur exposée aujourd’hui à
l’espace Winson symbolise le travail remarquable des bénévoles pendant la crise
Covid et remercie tous ceux qui font preuve de solidarité et d’entraide.
« Au début on était un peu dégouté
de voir tout ce que l’on a trouvé au bord des routes et laver les canettes ce
n’était pas franchement drôle mais on est content du résultat, c’est trop beau
et on a pu faire quelque chose de joli avec des choses moches » nous
disent les participants.
Quel est le point commun entre la voie lactée, un Pokémon et un
cactus ? Ne cherchez pas trop loin,
c’est encore la propreté. Onze poubelles
publiques ont été personnalisées par les artistes en herbe. L’idée ici
n’est pas de faire passer un message mais de mettre un peu de couleur dans la
ville. Nous espérons que vous les trouverez jolies.
Un autre projet réalisé non sans fierté est la création de jardins suspendus pour les résidents du
Home Dejaifve. Ces jardinières ont été conçues pour permettre aux fauteuils
roulants de se glisser facilement dessous et de la sorte faciliter l’accès aux
activités extérieures pour les personnes âgées.
Entre ces quatre projets, les jeunes ont aussi rafraichi la peinture des
abris-bus et installé des hôtels à insectes. Si Eté Solidaire est avant tout
une première expérience professionnelle, les participants ont également
bénéficié d’un coaching à l’emploi pendant ces quinze jours, d’autres objectifs
plus pédagogiques sont présents tout au long de l’opération. Comment se
positionner en tant que jeunes adultes ? Quelle place occuper dans un
groupe et quelles sont mes responsabilités au sein de celui-ci ?
Toutes ces questions permettent une transition entre une certaine forme
d’insouciance de l’adolescence et une responsabilisation de ces adultes en
devenir.
Pour l’équipe encadrante, quinze jours de terrain, avec les jeunes, c’est
du sport ! Mais c’est aussi terriblement amusant et rafraichissant. Il est
agréable de les voir s’épanouir tout au long de cette fin du mois d’août. L’un
se découvre des talents d’architecte, l’autre des capacités physiques
inépuisables, tous profitent de ce moment où on leur fait confiance et où on
s’efforce de valoriser leurs compétences. Lors du goûter de clôture, en
présence de l’échevin Frederic Moreau (Bourgmestre faisant fonction) et Bernard
Meuter (échevin de la Jeunesse), des parents, de l’équipe et surtout des
délicieux petits gâteaux confectionnés par Salomé et Samuel (2 jeunes apprentis
en boulangerie-pâtisserie) ce sont les qualités professionnelles et humaines
des jeunes qui ont été mises en avant. On ressentait ce jour à l’Orbey, malgré
la distance physique, la fierté du travail accompli.
Peut-être qu’un jour les fleurs seront fanées, les couleurs usées et la
sculpture à restaurer mais les valeurs partagées cet été resteront, nous
l’espérons, dans les bagages de ces jeunes déjà en route pour d’autres
aventures.
Merci Camille, Charles, Corentin, Jeremiah, Kleane, Lara, Luca, Maxime, Salomé, Samuel, Valentin, Verena pour votre travail et votre enthousiasme.
Eté solidaire est le fruit d’une collaboration entre la Commune de Fosses-la-Ville, la Plateforme Jeunesse, le service Environement, le PCS, le CPAS, le Service de développement local, l’AMO Basse-Sambre et le Centre culturel.
Dans cette pièce située en Uruguay, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale, le personnage principal va même jusqu’à se vendre lui-même et s’échanger contre un chat, car ses parents ne le trouvent pas assez beau pour le mettre sur le marché. Régulièrement, les parents rachètent leurs enfants pour faire une grande fête avant d’en revendre à nouveau quelques uns pour manger. Tous n’en sont pas moins persuadés de former un groupe uni.
Librement adaptée d’une pièce de Godber, cette création se passe dans une boîte de nuit et révèle les faits du monde nocturne. Au son d’une musique effrénée, les personnages défilent à un rythme étourdissant : jeunes filles se préparant à sortir en boîte, garçons balourds se bourrant la tronche et, bien sûr, nos quatre sorteurs aux gueules patibulaires. Garçons et filles s’amusent, se battent, dansent, philosophent. Tous ces rôles joués par nos huit jeunes comédiens, qui changent de rôle aussi vite que de lieu, passant du salon de coiffure au bar du coin, ou à l’entrée de la disco. Qu’ils jouent les dindes de 18 ans, excitées à l’idée de sortir en discothèque, ou les jeunes couillons qui picolent pour se donner du courage, ça sonne juste, Alors, on s’insulte, on est un peu vulgaire et on se dit qu’ils en font trop. Puis on pousse la porte d’une vraie boîte de nuit, avec boule à facettes et DJ tout pourri, et on se rend compte que cette version remasterized n’est que le miroir, même pas déformant, d’une certaine jeunesse d’aujourd’hui. Blessés, perdus, désespérément en quête de quelque chose qui pourrait ressembler à de l’amour, pathétiques, aussi, on rit de ceux-là pour ne pas en pleurer. Vient alors la réflexion, le second degré, le rire se fait grinçant, et on perçoit alors le caractère minable de cette fièvre du samedi soir, où des jeunes dépensent en une nuit leurs allocations de chômage ou leur argent de poche. Ce sont en fait des paumés vulnérables et attachants. Attendrissants, même. Parfois un peu trivial, voire vulgaire, cru, dur… A ne pas mettre entre toutes les mains en tout cas !
Les maladies
mentales prennent plusieurs formes et regroupent un grand nombre de troubles :
l’anxiété, la dépression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité,
les troubles de l’alimentation, les troubles organiques du cerveau, etc. En
général, les maladies mentales importantes se manifestent par phases et il
arrive que les symptômes disparaissent, permettant au malade de mener une vie
presque normale entre ses périodes de maladie.
Les gens atteints
de maladies mentales peuvent faire peur. Ils peuvent effrayer, parce qu’ils
sont différents, parce qu’ils ont perdu « l’équilibre », parce qu’ils
n’ont plus leur place.
Depuis 3 mois,
l’hopitécole de Fosses-la-ville propose une solution à ce problème. Notre
institut accueille les jeunes patients du namurois et de l’extérieur de la
province. L’institut dispose de 114 lits, répartis dans cinq unités de
traitement. Des équipes multidisciplinaires veillent à procurer des soins selon
des plans de traitement individualisés conçus pour aider les personnes à
retrouver la santé et favoriser leur retour en société.
Si l’un de vos
proches est ici, c’est qu’il a besoin d’un encadrement ultra spécialisé et d’un
programme de soins qui n’est pas offert dans les autres hôpitaux ou départements de psychiatrie. L’hopitécole
possède l’expertise et les ressources nécessaires pour le prendre en charge et
l’aider à mieux fonctionner. Les plans d’interventions sont basés sur la nature
des problèmes de santé et sont empreints
de respect. Ils servent à accompagner les patients vulnérables et à
encourager leur autonomie dans un encadrement approprié.
Vous retrouverez
régulièrement dans le bulletin communal toutes les informations relatives à
l’Hopitécole et leurs diverses manifestations et activités. Pour tout
renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser au Centre culturel, Mme Thérèse Souriboutte.
APPRENDRE A COMPRENDRE LA DIFFERENCE , TEL ET LE BUT DE L’HOPITECOLE
C’est
avec beaucoup de difficulté que Patrice, jeune chef de chœur, va essayer de
rassembler tous les jeunes qui ont participé à un atelier chorale de leur camp
de vacances, pour vous présenter la répétition générale de leur prochain
spectacle…
Mais personne n’y met beaucoup de bonnes volontés ! Entre gavroche qui
dort dans le canapé, Inès qui passe plus de temps avec les garçons et les
disputes habituelles entre filles… pas facile d’être un jeune chef de
chorale !
C’est le pari relevé par la troupe du TTAF, la Troupe de Théâtre des Ados de Fosses.
SALOME – « J’avais 15 ans quand on s’est suicidée avec Lili. Heureusement j’ai raté. Pourquoi l’ai-je fait ? J’ai pas réussi à me faire comprendre, c’est pour ça que l’on a voulu se suicider…. J’en avais marre, je n’ai plus parlé pendant six mois… sauf à Lili, en cachette. Enfin, une fois parce que l’idée est venue très rapidement. J’ai pas les mêmes intérêts que mes parents, la même vie… j’arrive pas à extérioriser mes sentiments, peut-être parce que je m’exprime pas. La seule chose que j’arrivais à faire c’est me mettre dans ma chambre et taper sur les murs pour exprimer ma colère. Alors quand on a décidé avec Lili, c’était comme une évidence. Je crois que je ne voulais pas mourir, juste m’évader. Après être tombée par terre, que s’est-il passé ? Le noir, le froid, puis le réveil, à l’hôpital, seule… Ma mère en pleurs, mon père absent et une question sans réponse. J’ai même pas pu aller à son enterrement ! Puis le service psy de l’hôpital, des cachets… J’étais pas folle… Juste amoureuse ! »