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Tous fous

Les maladies mentales prennent plusieurs formes et regroupent un grand nombre de troubles : l’anxiété, la dépression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité, les troubles de l’alimentation, les troubles organiques du cerveau, etc. En général, les maladies mentales importantes se manifestent par phases et il arrive que les symptômes disparaissent, permettant au malade de mener une vie presque normale entre ses périodes de maladie.

Les gens atteints de maladies mentales peuvent faire peur. Ils peuvent effrayer, parce qu’ils sont différents, parce qu’ils ont perdu « l’équilibre », parce qu’ils n’ont plus leur place.

Depuis 3 mois, l’hopitécole de Fosses-la-ville propose une solution à ce problème. Notre institut accueille les jeunes patients du namurois et de l’extérieur de la province. L’institut dispose de 114 lits, répartis dans cinq unités de traitement. Des équipes multidisciplinaires veillent à procurer des soins selon des plans de traitement individualisés conçus pour aider les personnes à retrouver la santé et favoriser leur retour en société.

Si l’un de vos proches est ici, c’est qu’il a besoin d’un encadrement ultra spécialisé et d’un programme de soins qui n’est pas offert dans les autres hôpitaux ou départements de psychiatrie. L’hopitécole possède l’expertise et les ressources nécessaires pour le prendre en charge et l’aider à mieux fonctionner. Les plans d’interventions sont basés sur la nature des problèmes de santé et sont empreints de respect. Ils servent à accompagner les patients vulnérables et à encourager leur autonomie dans un encadrement approprié.

Vous retrouverez régulièrement dans le bulletin communal toutes les informations relatives à l’Hopitécole et leurs diverses manifestations et activités. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser au Centre culturel, Mme Thérèse Souriboutte.

APPRENDRE A COMPRENDRE LA DIFFERENCE , TEL ET LE BUT DE L’HOPITECOLE

La générale

C’est avec beaucoup de difficulté que Patrice, jeune chef de chœur, va essayer de rassembler tous les jeunes qui ont participé à un atelier chorale de leur camp de vacances, pour vous présenter la répétition générale de leur prochain spectacle…
Mais personne n’y met beaucoup de bonnes volontés ! Entre gavroche qui dort dans le canapé, Inès qui passe plus de temps avec les garçons et les disputes habituelles entre filles… pas facile d’être un jeune chef de chorale !

C’est le pari relevé par la troupe du TTAF, la Troupe de Théâtre des Ados de Fosses.

Suicide(s)

SALOME – « J’avais 15 ans quand on s’est suicidée avec Lili. Heureusement j’ai raté. Pourquoi l’ai-je fait ? J’ai pas réussi à me faire comprendre, c’est pour ça que l’on a voulu se suicider…. J’en avais marre, je n’ai plus parlé pendant six mois… sauf à Lili, en cachette. Enfin, une fois parce que l’idée est venue très rapidement. J’ai pas les mêmes intérêts que mes parents, la même vie… j’arrive pas à extérioriser mes sentiments, peut-être parce que je m’exprime pas. La seule chose que j’arrivais à faire c’est me mettre dans ma chambre et taper sur les murs pour exprimer ma colère. Alors quand on a décidé avec Lili, c’était comme une évidence. Je crois que je ne voulais pas mourir, juste m’évader. Après être tombée par terre, que s’est-il passé ? Le noir, le froid, puis le réveil, à l’hôpital, seule… Ma mère en pleurs, mon père absent et une question sans réponse. J’ai même pas pu aller à son enterrement ! Puis le service psy de l’hôpital, des cachets… J’étais pas folle… Juste amoureuse ! »

Félix Têtedeveau

Félix, tête de veau, c’est l’histoire d’un enfant de boucher devenu, dès la rentrée scolaire, la tête de turc de sa classe. Incapable de se défendre, il se réfugie dans ses rêves d’aventures. Mais ses nuits sont aussi peuplées de cauchemars: les fantômes d’enfants de sa classe lui mènent aussi la vie impossible. Jusqu’au jour où Oscar Mollard arrive à l’école …

Derrière ce récit se cache le travail de toute une petite troupe théâtrale. La pièce a, en effet, été écrite et interprétée par les enfants du Jeune théâtre atelier de Fosses.
Depuis le début de l’année scolaire, ils sont entourés de spécialistes en la matière pour mettre en scène, créer le décor de ce spectacle. Ils ont débuté par des petits jeux de scène, d’expression et d’improvisation. Ensuite, toutes les étapes de la création d’une pièce de théâtre ont été approchées avec eux. Les enfants ont composé le décor durant cet atelier.
Expressément choisi pour attirer l’attention des enfants, l’histoire met en scène leurs rêves et leurs cauchemars, notamment à travers la vie scolaire.
Si les deux premières représentations sont publiques, d’autres ont eu lieu dans le milieu scolaire. Et cette volonté du centre culturel de montrer le fruit de leur travail devant leurs copains de classe va perdurer chaque année!

Les poulettes

« Nous les p’tites poulettes on se la pète,
et toutes les moches on les emmerde ! »

« Les poulettes » racontent l’envers du décor des concours de mini-miss, moins glamour qu’il n’y paraît. Le spectacle dénonce la pression insidieuse de certains parents exercée sur leurs enfants pour qu’ils soient les plus beaux et qu’ils triomphent à ces concours superficiels et cruels.

Puni!

« Une fille pas sage

Qui fait des bêtises

On l’attrape par les cheveux

On la regarde droit dans les yeux

Les parents lui disent :

« Encore une bêtise,

Encore une connerie,

On va s’énerver, là c’est sûr, tu vas morfler ! »

Ils l’accrochent au porte-manteau

Elle leur dit « C’ est même pas haut ! »

Ils la mettent dans un placard

Elle leur dit « Pas peur du noir ! »

Ils s’énervent et la tabassent,

Un…deux…trois… elle trépasse ! »

Noa, une fille de 11 ans est régulièrement punie par ses parents. Que ce soit juste ou pas, elle finit inévitablement à la cave. Elle apprend à apprivoiser ce lieu qui l’effraye car à chaque fois qu’elle si retrouve, elle fait un voyage à travers le présent et le futur de sa famille. Elle y rencontrera donc son père, son grand-père et son arrière grand-père enfants ainsi que son fils.